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Ostéochondroses du membre inférieur chez l’enfant/ Children's osteochondrosis in the lower limbs

  • Photo du rédacteur: Sandra Costecalde
    Sandra Costecalde
  • 24 janv. 2019
  • 19 min de lecture

Les ostéochondroses de croissance périarticulaires sont une pathologie de surmenage mécanique des zones de croissance de l’enfant et de l’adolescent. On les appelle également ostéochondrites où apophysites.


  • Maladie de Sever:

La maladie de Sever est une pathologie de la croissance qui se localise aux talons. Il s’agit de l’inflammation de la zone de croissance sur laquelle s’insère un tendon. Ces douleurs sont l’équivalent d’une tendinite de l’adulte. Durant les différentes phases de développement, les os du pied comme le reste du squelette vont grandir. Cette croissance osseuse se fait grâce à la présence de cartilage de conjugaison (où plaque de croissance). Cette zone cartilagineuse se situe entre les deux extrémités de l’os. Sous l’influence de l’hormone de croissance, le cartilage va se développer et se transformer en os. C’est ce qu’on appelle l’ossification endochondrale, c’est-à-dire littéralement une ossification à l’intérieur du cartilage. La maladie de Sever comme beaucoup de maladies de croissance est une fragmentation de ce noyau cartilagineux au niveau du calcanéum du pied. Cette fragmentation est douloureuse et s’apparente à des micro-fractures. Cela se voit surtout chez les enfants qui ont tendance à solliciter le tendon d’Achille de façon trop importante qui s’insère sur le calcanéum en pleine consolidation. La maladie de Sever concerne fréquemment les enfants de 7 à 10 ans. Les douleurs résultent à la fois d’une croissance rapide et d’une activité sportive très soutenue.


Symptômes? Douleur au niveau du talon : La maladie de Sever est caractérisée par la survenue d’une douleur mécanique localisée sur les côtés du talon, au niveau de l’insertion du tendon d’Achille sur le calcanéum. Cette douleur peut irradier vers le tendon et la plante du pied. Elle évolue souvent par crise et est aggravée en position debout sur la pointe des pieds où en mouvement; Gonflement possible : Dans certains cas, l’enfant peut présenter un talon enflé. Une élévation légère de chaleur sur cette zone peut également être constatée.


Causes? Les sports impliquant des foulées et des sauts, comme le football; le tennis; l’athlétisme; la course à pied; la gymnastique où encore la danse. Autres facteurs de risques: Indice de masse corporelle élevé, une grande taille et des troubles de la statique du pied (hypoextensibilité du triceps sural).


Diagnostic? Clinique avec la palpation douloureuse du talon; Possibilité de faire des radiographies plus dans l’optique de faire un diagnostic différentiel avec une fracture.


Traitements: Repos= arrêt de toutes activités sportives pendant 1mois; Semelles orthopédiques avec des talonnettes amortissantes pour soulever le talon, réduire la traction du tendon d’Achille sur le calcanéum et ainsi diminuer les symptômes; En période douloureuse, possibilité d’appliquer de la glace sur le talon.

Maladie de Sever/ Sever’s disease

Maladie de Sever/ Sever’s disease


  • Maladie de Köhler-Mouchet:

La maladie de Köhler est une pathologie de croissance typique de l’enfant. Il s’agit d’une ostéochondrose de l’os naviculaire du pied. Elle touche principalement le jeune garçon, sportif où hyperactif, principalement vers 7-8 ans. L’atteinte est dans la plupart des cas unilatérale.


Symptômes? L’enfant se plaint d’une forte douleur en regard de l’os naviculaire et peut aller jusqu’à boiter en reportant l’appui de son pied vers l’extérieur pour essayer de soulager sa douleur. Il se plaint de ces douleurs à la marche et principalement lors des activités sportives.


Causes? L’origine de l’interruption de la vascularisation de l’os n’est pas clairement identifiée. Cependant une hyperpression localisée sur l’arche interne du pied augmente la probabilité de survenue. Le déplacement en chute médiane importante du pied semblent créer une dislocation de l’articulation talo-naviculaire et le naviculaire subit des forces de contraintes répétées. Cette hyperpression est retrouvée dans certains troubles de la statique du pied tel que : le pied creux, le pied plat valgus, une hyper mobilité du 1er rayon en dorsiflexion ainsi qu’une déformation fonctionnelle de l’avant pied en varus, les troubles de torsion des membres inférieurs…etc


Diagnostic? Clinique: La palpation de l’os naviculaire est sensible et peut être le siège d’une tuméfaction douloureuse.  La mise sur la pointe des pieds et l’inversion contrariée peuvent majorer la douleur par traction du tendon tibial postérieur sur l’os naviculaire. Des radiographies du pied seront réalisées montrant un aspect condensé de l’os naviculaire qui est irrégulier, aplati voir fragmenté.


Traitements? Repos= arrêt activité sportive; Semelles orthopédiques avec un soutien de voûte de manière à contrôler la pronation anormale sous-talienne et médiotarsienne, ainsi que l’hypermobilité du 1er rayon; Conseil chaussant: Il sera important que l’enfant porte des chaussures avec un contrefort plutôt rigide afin de potentialiser l’effet de contrôle de pronation des semelles.

Maladie de Köhler Mouchet/ Köhler disease


  • Maladie de Renander:

C’est l’ostéochondrose d’un où des sésamoïdes du pied (os en grain de riz situés sous la tête du gros orteil= de l’hallux), qui peut se rencontrer chez l’enfant vers 10 ans. La douleur se situe sous la première tête métatarsienne. L’atteinte du sésamoïde latéral est plus fréquente.


Causes? Comme toute ostéochondrose de croissance, elle est dû a un surmenage de ces os par des microtraumatismes répétés causé par une activité sportive intensive (gymnastes, athlètes, footballeurs, coureurs à pied, joueurs de tennis). Des troubles de la statique plantaire vont accentuer l’hyperpression à ce niveau tel que les pieds creux antérieurs, les pieds valgus mais également une hypoextensibilité du triceps sural (=Achille court) pouvant entraîner une marche sur l’avant pied.


Symptômes? Douleur vive sous le gros orteil dès que l’enfant pose le pied par terre; Parfois, la lésion s’accompagne d’un gonflement, d’une rougeur, voire d’une sensation de paralysie; Difficulté possible à mobiliser l’articulation; Possibilité de boiterie si la maladie n’est pas rapidement prise en charge.


Diagnostic? Clinique avec la palpation et la mobilisation de l’articulation; Radiolographie présentant un aspect fragmenté et condensé du ou des sésamoïdes atteints de l’Hallux.


Traitements? Repos= arrêt de toutes activités sportives; Semelles orthopédiques afin de corriger les troubles de la statiques favorisants la maladie et de façon à décharger l’appui sous la zone douloureuse; Possibilité d’appliquer de la glace lors des phases douloureuses et d’associer un traitement à base d’aspirine où d’ibuprofène; Un recours à la chirurgie peut s’avérer nécessaire lorsque toutes les autres méthodes ont échoués. Il consiste en l’exérèse complète du sésamoïde mais en conservant le mieux possible l’intégrité de la sangle tendineuse.

Maladie de Renander/ Renander’s disease

  • Maladie de Freiberg (voir article sur « les troubles fréquents de l’avant pied »). Pour rappel c’est une pathologie qui correspond à la nécrose (mortification) d’une tête d’un métatarsien. Le 2è puis le 3è sont les plus souvent touchés. La tête va se déformer progressivement et l’évolution se fait vers l’arthrose (usure et destruction de l’articulation). Il se produit alors une « bosse » en regard de l’articulation, une raideur et des douleurs. Cette nécrose débute à l’adolescence majoritairement à cause de la pratique sportive intensive. A cet âge peuvent exister des premiers signes douloureux puis s’estomper pour réapparaitre plusieurs années plus tard. Le plus souvent, les signes se ressentent à l’âge adulte, au stade d’arthrose.

Maladie de Freiberg/ Freiberg’s disease


  • Maladie d’Iselin:

Il s’agit d’une apophysite (protubérance osseuse) de la base du 5ème métatarsien qui de part sa forme saillante sur le bord latérale du pied et de la traction du court fibulaire qui s’y insère, va subir des contraintes mécaniques et de compression dans la pratique de certains sports. Elle apparaît chez les enfants entre 8 et 13 ans.


Symptômes? Douleurs au niveau du 5ième métatarsien lors de la marche et de la pratique sportive.


Causes? Sports à fort impact (sport de combat, de danse, de course à pieds, où de sport avec chaussures étroites); Troubles de la statique plantaire tel que des pieds varus où des pieds creux varisant accentuant les contraintes sur l’os du 5ième métatarsien.


Diagnostic? Clinique avec la palpation, la manipulation. L’examen pourra également mettre en évidence une tuméfaction en regard de la styloïde du 5ième rayon. Radiographies: Une calcification à la base du 5éme métatarsien, lieu d’insertion du court fibulaire, pourra être visible.


Traitements? Repos= arrêt de toutes activités sportives; Semelles orthopédiques afin de corriger les troubles de la statiques favorisants la maladie et de façon à décharger l’appui sous la zone douloureuse; Possibilité d’appliquer de la glace lors des phases douloureuses et d’associé un traitement à base d’aspirine où d’ibuprofène.

Maladie d’Iselin/ Iselin’s disease


A savoir qu’il existe également une autre forme d’ostéochondrose au pied assez rare mais pouvant apparaître: l’ostéochondrose des os cunéiformes intervenant chez des enfants entre 3 et 7 ans sur des noyaux primaires d’ossification qui de part leur localisation anatomiquement enclavée subissent les sollicitations mécaniques lors de l’éveil sportif. L’examen révélera une douleur à la sollicitation active et passive du medio tarse. L’imagerie radiologique renseignera sur l’intégrité articulaire pouvant être le siège d’un remaniement articulaire secondaire. Et le traitement sera le même que toutes les ostéochondroses: Repos+ Glace+ Décharge des zones douloureuse et Correction des troubles de la statique plantaire avec des semelles orthopédiques.


  • Maladie de Sinding-Larsen:

La maladie de Sinding Larsen-Johansson (plus rare que la maladie d’Osgood-Schlatter décrite ci-dessous) est une pathologie mécanique de l’appareil extenseur du genou, qui fait partie des ostéochondroses de croissance, correspond à l’atteinte de l’apophyse de la patella (pointe de la rotule) particulièrement chez l’enfant et l’adolescent. Elle peut s’accompagner d’une hydarthrose du genou (présence de liquides) ainsi que d’une amyotrophie du quadriceps. Cette apophyse est un point d’ossification secondaire relié au périoste par un cartilage de croissance. Elle correspond à une souffrance de l’insertion haute du tendon patellaire sur l’apex de la patella. Elle peut être associée à la maladie d’Osgood-Schlatter. On distingue deux formes. La forme aiguë correspond à un traumatisme survenu au cours du sport. Elle se caractérise par un arrachement osseux qui évolue correctement après 6 à 12 semaines de repos et en reprenant l’activité progressivement. La forme chronique est secondaire à des microtraumatismes et à des mises sous tension répétés par d’intense contraction musculaire. L’incapacité sportive et les douleurs d’impotence persistent et rendent la reprise du sport au niveau impossible. Les séquelles et complications apparaîtront à l’age adulte.


Les causes? Trop de tensions au niveau du tendon patellaire causées par un muscle grand droit hypertonique, un nombre important de sollicitations du genou en extension (pratique de certains sports à répétition) ainsi que des déformations du genou dans le plan frontal (valgum ou varum), une endorotation du tibia causée par une pronation excessive et le manque d’amortissement.


Symptômes? L’enfant se plaint d’une douleur en regard de la pointe de la rotule, d’apparition souvent progressive, avec une gêne, lors de la pratique du sport, voire dans la vie courante.


Diagnostic? Clinique: La palpation de la pointe de la rotule retrouve une douleur précise, avec parfois un gonflement. L’appui en flexion sur le membre inférieur, déclenche également la douleur avec une limitation de l’amplitude articulaire. Le jeune sportif peut montrer une marche antalgique. Radiographies: Elles sont indispensables. Elles sont comparatives, centrées sur la zone douloureuse. On note un aspect remanié de la pointe de la rotule au niveau de la zone où le tendon rotulien s’attache sur cette pointe.

Il sera important de faire un diagnostic différentiel avec une tendinite qui  correspond à une inflammation d’un tendon suite à un effort trop intense. Celle–ci induit un gonflement, une légère rétraction et une douleur réveillée par la mise en tension du tendon et qui peut persister au repos. Rare chez l’enfant. La Maladie d’Osgood Shlatter qui est une épiphysite de croissance de la tubérosité tibiale antérieure du genou suite à des tractions musculo-tendineuses répétées par la pratique d’un geste en extension. Il s’agit d’une douleur située sous le tendon rotulien alors que dans la maladie de Sinding–larsen-Johansson la douleur est située sur la pointe de la rotule avec une petite voussure.


Traitements? Il s’agit soit d’un repos simple, sans sport pour une durée de 4 à 8 semaines, soit, si les signes sont plus bruyants, d’une immobilisation par attelle, genou en extension; Exercices d’étirement du quadriceps; Traitement podologique par réalisation de semelles orthopédiques pour corriger l’hyperpronation et limiter la rotation interne afin de diminuer la tension en traction du tendon rotulien.

Maladie de Sinding Larsen/ Sinding Larsen Johansson’s disease

Maladie de Sinding Larsen/ Sinding-Larsen Johansson’s disease


  • Maladie d’Osgood-Schlatter:

C’est une pathologie qui touche l’articulation du genou, plus précisément c’est la souffrance de l’insertion basse du tendon rotulien, au niveau de la tubérosité tibiale antérieure (TTA), et qui apparaît surtout chez de jeunes sportifs entre 8 et 14 ans en plein pic de croissance. Cette maladie survient préférentiellement chez le garçon. Elle a été décrite pour la première fois en 1903, conjointement par deux auteurs, l’un anglo-saxon OSGOOD, l’autre allemand SCHLATTER, d’où son nom.


Symptômes? Les adolescents atteints présentent une douleur à la partie antérieure du genou, une tuméfaction localisée et une sensibilité sur la tubérosité tibiale antérieure. Il existe parfois des douleurs qui diffusent, à partir de cette zone, vers la rotule, ou vers le bas, sur le tibia. L’enfant est gêné lors de la pratique du sport, de façon plus ou moins intense, parfois le sport peut être impossible à pratiquer. Il peut également exister un retentissement dans la vie courante : montée des escaliers, accroupissements … La position à genoux est très souvent pénible, en particulier, s’il existe un appui direct sur la tubérosité tibiale antérieure.


Causes? Les sports ou les impulsions ou la course sont importantes : football, basket, tennis, gymnastique… Lors d’une pratique sportive intensive, le cartilage de croissance est soumis, de façon répétée, à des microtraumatismes, ce qui provoque une inflammation locale douloureuse et des problèmes d’ossification; Les troubles de la statique tel qu’un genuvalgum, genuvarum, pied valgus. Ils accentuent la tension du tendon patellaire sur la TTA.


Diagnostic? Clinique: La douleur est facilement reproductible lors de la mise en extension du genou contre résistance et lors de la palpation de la tubérosité. Très souvent, la distance talon fesse est augmentée, témoignant d’un raccourcissement fonctionnel du quadriceps. La mesure de l’angle poplité montre aussi souvent une rétraction des muscles ischiojambiers. Aux stades avancés, une voussure peut être visible à la partie antérieure du genou. Parfois les deux genoux sont atteints. Lorsque l’enfant est en appui sur le membre touché, la flexion du genou est douloureuse, voire impossible. Radiographie: Elle ne sera demandée que s’il existe un doute clinique. Comparative, elle permet de voir précisément l’état de cette tubérosité tibiale, qui correspond à la zone précise de l’attache du tendon rotulien sur le tibia. L’aspect de cette tubérosité tibiale est souvent morcelé, irrégulier et un œdème des parties molles sera visible. Parfois, il existe un petit fragment osseux qui semble vouloir s’éloigner de son attache originelle.

Le tableau clinique est suffisamment typique pour que les diagnostics différentiels soient très peu nombreux. Toutefois, il faut se méfier d’un arrachement débutant de la tubérosité tibiale, surtout lors de l’apparition d’une douleur aiguë après un effort intense. La maladie de Sinding-Larsen-Johansson est assez similaire mais la douleur se localise sur la pointe de la rotule. Une fracture de stress du tibia proximal peut aussi se manifester avec des douleurs de la métaphyse tibiale supérieure. Tout tableau atypique doit être investigué, surtout s’il y a une aggravation de la douleur après l’arrêt sportif.


Traitements? Repos sportif de 4 à 6 semaines; Semelles orthopédiques qui contrôleront l’hyperpronation et également l’hyperpronation tardive (phase propulsive) et limiteront la rotation interne du genou et de la jambe. Elles diminueront ainsi la tension en traction du tendon rotulien; Les antalgiques à base de paracétamol où les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent être prescrits pour calmer la douleur; Les étirements musculaires sont conseillés pour essayer de diminuer les contraintes d’un muscle «trop court» (soit le quadriceps, soit les ischiojambiers, soit les deux); Lorsque les douleurs persistent malgré la diminution où l’arrêt du sport, les médecins proposent une immobilisation de trois à quatre semaines, en plâtrant le genou. Mais cela reste assez rare; Dans quelques cas exceptionnels, lors d’une impulsion violente, le jeune sportif peut être victime d’un arrachement brutal de la tubérosité tibiale antérieure. L’adolescent souffre beaucoup, la marche est impossible, le genou est très gonflé. La radiographie comparative est indispensable, elle confirme cet arrachement qui nécessite un traitement chirurgical de fixation de la tubérosité. Une immobilisation est nécessaire pour permettre la consolidation.

Maladie d’Osgood Schlatter/ Osgood Schlatter disease

Maladie d’Osgood Schlatter/ Osgood Schlatter disease

Maladie d’Osgood Schlatter/ Osgood Schlatter disease

Maladie d’Osgood Schlatter/ Osgood Schlatter disease


Periarticular growth osteochondrosis are a mechanical overuse pathology of the growth areas of children and adolescents. They are also called osteochondritis or apophysitis.


  • Sever’s disease (see pictures above):


Sever’s disease (also known as calcaneal apophysitis) is a growth pathology that is located at the heels. This is the inflammation of the growth zone on which a tendon is inserted. These pains are the equivalent of adult tendonitis. During the different phases of development, the bones of the foot as well as the rest of the skeleton will grow. This bone growth is achieved through the presence of conjugation cartilage (or growth plate). This cartilage area is located between the two ends of the bone. Under the influence of growth hormone, cartilage will develop and transform into bone. This is called endochondral ossification, literally an ossification inside the cartilage. Sever’s disease, like many growth diseases, is a fragmentation of this cartilage nucleus in the calcaneus of the foot. This fragmentation is painful and similar to micro-fractures. This is especially noticeable in children who tend to use the Achilles tendon too much, which is inserted into the calcaneus during consolidation. Sever’s disease frequently affects children aged 7 to 10 years. The pain is the result of both rapid growth and very sustained sporting activity.


Symptoms? Heel pain: Sever’s disease is characterized by the occurrence of localized mechanical pain on the sides of the heel, at the insertion of the Achilles tendon into the calcaneus. This pain can radiate to the tendon and sole of the foot. It often progresses by seizure and is aggravated when standing on tiptoe or moving; Possible swelling: In some cases, the child may have a swollen heel. A slight increase in heat over this area can also be observed.


Causes? Sports involving strides and jumps, such as football; tennis; athletics; running; gymnastics or dance. Other risk factors: High body mass index, be tall and static foot disorders (hypo-extensibility of the triceps surae).


Diagnosis? clinical with painful palpation of the heel; possibility of doing X-rays in order to make a differential diagnosis with a fracture.


Treatments: Rest = stop all sports activities for 1 month; Orthotics with cushioning heels to lift the heel, reduce the traction of the Achilles tendon on the calcaneus and thus reduce symptoms; In painful periods, ice can be applied to the heel.


  • Köhler disease (see picture above):

Köhler disease (also spelled « Kohler ») is a growth pathology typical of children. It is an osteochondrosis of the navicular bone of the foot. It mainly affects young boys, sporty or hyperactive, mainly around 7-8 years old. The infringement is in most cases unilateral.


Symptoms? The child complains of severe pain in relation to the navicular bone and may even limp by carrying the support of his foot outwards to try to relieve his pain. He complains of this pain when walking and mainly during sports activities.


Causes? The origin of the interruption of bone vascularization is not clearly identified. However, localized hyperpressure on the inner arch of the foot increases the probability of occurrence, and the significant median downward displacement of the foot appears to create a dislocation of the talo-navicular joint and the navicular is subjected to repeated stress forces. This hyperpressure is found in certain static foot disorders such as: hollow foot, flat foot valgus, hyper mobility of the 1st ray in dorsiflexion as well as a functional deformation of the forefoot in varus, torsion disorders of the lower limbs… etc


Diagnosis? clinical: Palpation of the navicular bone is sensitive and may be the site of painful swelling. Tip-toeing and contrarian inversion can increase pain by pulling the posterior tibial tendon onto the navicular bone. X-rays of the foot will be taken showing a condensed aspect of the navicular bone that is irregular, flattened or even fragmented.


Treatments? Rest = stop sports activity; Orthotics with arch support to control abnormal subtalar and medial pronation, as well as hypermobility of the first ray; Footwear advice: It will be important for the child to wear shoes with a rather rigid buttress in order to potentiate the pronation control effect of the insoles.


  • Renander’s disease (see picture above):

It is the osteochondrosis of one or more sesamoids of the foot (rice grain bone located under the head of the big toe= of the hallucis), which can be found in children around 10 years old. The pain is under the first metatarsal head. Lateral sesamoid is more affected.


Causes? Like any growth osteochondrosis, it is due to overuse of these bones by repetitive strain injuries caused by intensive sporting activity (gymnasts, athletes, footballers, runners, tennis players). Static foot disorders will accentuate hyperpressure at this level such as anterior hollow feet, valgus feet but also hypo-extensibility of the triceps surae (=short Achilles) which can lead to walking on the forefoot.


Symptoms? Severe pain under the big toe as soon as the child puts his foot on the ground; Sometimes the injury is accompanied by swelling, redness, or even a feeling of paralysis; Difficulty in mobilizing the joint; Possibility of lameness if the disease is not quickly managed.


Diagnosis? Clinical with palpation and mobilization of the joint; X-rays with a fragmented appearance and condensed from one or both sesamoids.


Treatments? Rest= stopping all sports activities; Orthotics to correct static foot disorders that promote the disease and to relieve pressure under the painful area; Possibility of applying ice during painful phases and combined treatment with aspirin or ibuprofen; Surgery may be necessary when all other methods have failed. It consists of the complete removal of the sesamoid but with the best possible preservation of the integrity of the tendon strap.


  • Freiberg’s disease (see article on « frequent forefoot disorders »). As a reminder, it is a pathology that corresponds to the necrosis (mortification) of a metatarsal head. The 2nd and 3rd are the most often affected. The head will gradually deform and the evolution is towards osteoarthritis (wear and tear and destruction of the joint). This causes a « bump » in the joint, stiffness and pain. This necrosis begins in adolescence mainly because of intensive sports practice. At this age, there may be painful first signs and then fade away and reappear several years later. Most often, the signs are felt in adulthood, in the stage of osteoarthritis. Iselin’s disease (see picture above):

It is an apophysitis (bone protuberance) of the base of the 5th metatarsal which, due to its protruding shape on the lateral edge of the foot and the traction of the fibular court inserted therein, will undergo mechanical and compressive stresses in the practice of certain sports. It appears in children between the ages of 8 and 13.


Symptoms? Pain in the 5th metatarsal during walking and sports practice.


Causes? High impact sports (combat, dance, running, or sport with narrow shoes); Static foot disorders such as varus feet or varus hollow feet to accentuate the stresses on the bone of the 5th metatarsal.


Diagnosis? Clinical with palpation, manipulation. The examination may also reveal a swelling next to the 5th ray styloid. X-rays: Calcification at the base of the 5th metatarsal, the site of insertion of the fibular court, may be visible.


Treatments? Rest= stopping all sports activities; Orthotics to correct static foot disorders that promote the disease and to relieve pressure under the painful area; Possibility of applying ice during painful phases and associated treatment with aspirin or ibuprofen.


Namely, there is also another form of osteochondrosis to the foot, which is quite rare but which may appear: cuneiform osteochondrosis occurring in children between 3 and 7 years of age on primary ossification nuclei which, due to their anatomically isolated location, undergo mechanical stress during sports awakening. The examination will reveal pain from active and passive solicitation of the medio tarsus. X-rays will provide information on the joint integrity that may be the site of a secondary joint reshaping. And the treatment will be the same as all osteochondrosis: Rest+ Ice+ Discharge of painful areas and Correction of static foot disorders with orthotics.


  • Sinding Larsen-Johansson’s disease (see pictures above):

Sinding Larsen-Johansson’s disease (rarer than Osgood Shlatter’s disease described below) is a mechanical pathology of the knee extensor apparatus, which is part of the growth osteochondrosis, corresponding to the involvement of the patella process (tip of the patella) particularly in children and adolescents. It may be accompanied by hydarthrosis of the knee (presence of fluids) and quadriceps amyotrophy. This process is a secondary ossification point connected to the periosteum by growth cartilage. It corresponds to a suffering of the high insertion of the patellar tendon on the apex of the patella. It may be associated with Osgood-Schlatter disease. There are two forms. The acute form corresponds to a trauma that occurred during sport. It is characterized by a bone tearing that progresses correctly after 6 to 12 weeks of rest and by gradually resuming activity. The chronic form is secondary to microtrauma and repeated stress due to intense muscle contraction. Sports disability and impotence pain persist and make it impossible to resume sport at the same level. The sequelae and complications will appear in adulthood.


The causes? Too much tension in the patellar tendon caused by a hypertonic rectus femoris muscle, a large number of knee solicitations in extension (practice of certain repetitive sports) as well as deformations of the knee in the frontal plane (valgum or varum), endorotation of the tibia caused by excessive pronation and lack of damping.


Symptoms? The child complains of pain in relation to the tip of the kneecap, often progressive, with discomfort, during the practice of sport, or even in everyday life.


Diagnosis? Clinical: Palpation of the patella tip returns to a specific pain, sometimes with swelling. The bending support on the lower limb also triggers pain with a limitation of the joint amplitude. The young athlete can take an analgesic step. X-rays: They are essential. They are comparative, focused on the painful area. There is a redesigned appearance of the tip of the patella in the area where the patellar tendon attaches to this tip.

It will be important to make a differential diagnosis with tendinitis, which corresponds to an inflammation of a tendon following too intense an effort. This induces swelling, slight retraction and pain awakened by the tensioning of the tendon and which may persist at rest. Rare in children. Osgood Shlatter Disease, which is an epiphysitis of growth of the anterior tibial tuberosity of the knee following repeated musculo-tendinous traction by the practice of an extended gesture. This is a pain located under the patellar tendon, whereas in Sinding-larsen-Johansson disease the pain is located on the tip of the patella with a small arch.


Treatments? It is either a simple rest, without sport for a period of 4 to 8 weeks, or, if the signs are noisier, immobilization by splint, knee in extension; Quadriceps stretching exercises; Foot treatment by making orthotics to correct hyperpronation and limit internal rotation to reduce the tension in traction of the patellar tendon.


  • Osgood-Schlatter disease (see pictures above):

It is a pathology that affects the knee joint, more precisely it is the suffering of the lower insertion of the patellar tendon, at the level of the anterior tibial tuberosity (ATT), and which appears especially in young athletes between 8 and 14 years of age at their peak of growth. This disease occurs preferentially in boys. It was first described in 1903, jointly by two authors, one Anglo-Saxon OSGOOD, the other German SCHLATTER, hence its name.


Symtoms? Adolescents with the disease have pain in the anterior part of the knee, localized swelling and tenderness in the anterior tibial tuberosity. There are sometimes pains that diffuse from this area to the patella or down to the tibia. The child is embarrassed when practising sport, more or less intensely, sometimes sport can be impossible to practice. There may also be an impact on everyday life: climbing stairs, squatting… The kneeling position is very often painful, especially if there is direct support on the anterior tibial tuberosity.


Causes? Sports where impulses or running are important: football, basketball, tennis, gymnastics… During intensive sports practice, the growth cartilage is repeatedly subjected to microtrauma, which causes painful local inflammation and ossification problems; Static disorders such as genuvalgum, genuvarum, foot valgus. They increase the tension of the patellar tendon on the ATT.


Diagnosis? Clinical: The pain is easily reproducible when extending the knee against resistance and when palpating the tuberosity. Very often, the buttock heel distance is increased, indicating a functional shortening of the quadriceps. The measurement of the popliteal angle also often shows a retraction of the hamstring muscles. In the advanced stages, a arch may be visible at the anterior part of the knee. Sometimes both knees are affected. When the child is resting on the affected limb, knee flexion is painful or even impossible. X-rays: It will only be requested if there is clinical doubt. Comparative, it allows to see precisely the state of this tibial tuberosity, which corresponds to the precise zone of the patellar tendon attachment on the tibia. The appearance of this tibial tuberosity is often fragmented, irregular and oedema of the soft tissues will be visible. Sometimes there is a small bone fragment that seems to want to move away from its original attachment.

The clinical picture is typical enough that differential diagnoses are very few. However, beware of early tearing of the tibial tuberosity, especially when acute pain develops after intense effort. Sinding-Larsen-Johansson disease is quite similar but the pain is located on the tip of the patella. A stress fracture of the proximal tibia may also occur with pain in the upper tibial metaphysis. Any atypical painting should be investigated, especially if there is an increase in pain after the sports break.


Treatments? Sports rest for 4 to 6 weeks; Orthotics that will control hyperpronation and also late hyperpronation (propulsive phase) and limit internal rotation of the knee and leg. They will thus reduce the tension in traction of the patellar tendon; Analgesics such as paracetamol or non-steroidal anti-inflammatory drugs can be prescribed to relieve pain; Muscle stretches are recommended to try to reduce the stress of a « too short » muscle (either the quadriceps, or the hamstrings, or both); When pain persists despite the decrease or cessation of sport, doctors propose a three to four week immobilization, by plastering the knee. But this remains quite rare; in some exceptional cases, during a violent impulse, the young athlete may be the victim of a sudden tearing of the anterior tibial tuberosity. The teenager suffers a lot, walking is impossible, the knee is very swollen. Comparative X-ray is essential, it confirms this tearing, which requires surgical treatment to fix the tuberosity. An asset is required to allow consolidation.

 
 
 

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